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Commentaire:
Œuvre du plein baroque, elle mélange style galant et profondeur spirituelle. Proche à la fois de Dieu et de l'opéra, elle est écrite pour un duo de voix, alto et soprano. Composée de 12 séquences, elle alterne les passages solistes et les duos. Les gémissements et les soupirs de la sainte sont amplifiés en musique. Pergolèse est concis, recueilli. mais toujours chantant. les mélodies et les mélismes font une couronne non pas élaborée mais immédiatement émouvante. Il n'a pas contrairement à d'autres Stabat Mater un flot régulier et continu de musique. tout est morcellé, individualisé. Chaque pièce a son existence propre. Pas de polyphonie complexe comme c'était l'usage un peu auparavant, non mais une ligne de chant très pure. Ce sont des berceuses, des mélodies très ornées, mais qui semblent résonner d'évidence. Le moment d'émotion maximale est atteint dans la description de la douleur de la Vierge dans le passage "Vidit suum dulcem natum". L'uvre est une dramaturgie, un opéra miniature de la douleur.
Sommaire:
-Stabat Mater dolorosa
-Cujus animam gementem
-O quam tristis
-Quae moerebat et dolebat
-Quis est homo
-Vidit suum dulcem natum
-Eia Mater
-Fac ut ardeat cor meum
-Sancta Mater
-Fac ut portem Christi mortem
-Inflammatus et accensus
-Quando corpus morietur
Bondissante parfois,exaltée souvent, recueillie tout le temps cette œuvre n'est pas un chant du cygne triste mais une musique vivante et d'adoration.
Elle frappe par le minimalisme de sa composition, sa couleur profondément vocale. Elle est essentiellement doloriste. Il est vraisemblable qu'elle devait être confiée à des castrats dont l'église et l'opéra raffolaient.
Elle est irriguée aussi de cette sensibilité implorante, et de l'aspect théâtral propre au temps de Pergolèse.
Mais c'est de son lit de mort que monte le chant de consolation de Pergolèse. « Divin poème de la douleur, ému et profond », disait Bellini.
Mystère de l'éternité qui s'ouvre mêlée au mystère de la musique qui creuse le ciel.
Gil Pressnitzer (Source Esprits Nomades)
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